Si vous aimez les boutons, il est temps que vous regardiez une extraction de pierre amygdalienne.

La première fois que j’ai réalisé que j’avais une pierre amygdalienne, j’avais neuf ans. Je m’étais réveillé avec un mal de gorge, et en regardant mes amygdales dans le miroir avec une lampe de poche, j’ai vu une bosse blanche collée sur le côté de l’une d’elles. J’ai essayé de la gratter, mais elle était *collée* là d’une manière ou d’une autre, et ne voulait pas bouger. Lorsque j’en ai parlé à ma mère, elle a supposé, non sans raison, que j’avais les redoutables amygdales blanches de l’angine streptococcique. Elle m’a donc emmenée chez le médecin, qui a inspecté ma gorge et nous a dit que ce n’était qu’une pierre amygdalienne inoffensive et que je devais me gargariser avec de l’eau salée, etc. et qu’elle finirait par sortir toute seule. J’ai donc continué à vivre avec une grosse bosse blanche sur l’amygdale que je sentais chaque fois que j’avalais, jusqu’à ce qu’elle finisse par sortir – qui sait ?

Puis, à l’âge de quinze ou seize ans, j’ai découvert que je n’avais pas à m’asseoir et à attendre qu’ils tombent – je pouvais en fait prendre l’initiative de les *expulser* avec un doigt ou un coton-tige et les faire sortir. Je n’avais pas non plus à attendre qu’il y ait tellement de matière blanche compacte et dégoûtante qu’elles s’annoncent en sortant des crevasses de mes amygdales. Combien d’années de merde s’étaient accumulées pour que j’aie un calcul amygdalien qui sortait de mes amygdales ? Je me suis rendu compte que, même si je ne pouvais pas les voir à l’intérieur, elles s’y cachaient quand même souvent. Cependant ! Je pouvais maintenir une routine régulière de pressage des amygdales qui nettoyait ces fissures et ces trous.

Gargariser de l’eau salée et attendre passivement qu’ils sortent ? Payer un médecin pour les extraire ? Pas question ! Je ne cesserai jamais de prendre les choses en main et de squeezer-squeezer-squeezer, parce que le fromage de gorge est DÉGOUTTANT et je ne le supporterai pas.