Les fèces (n = 226 ; 2004-2015) d’iguanes bleus (Cyclura lewisi) captifs et sauvages en bonne santé de l’île Grand Cayman, dans les îles Caïmans, ont été examinées pour les endoparasites. Les parasites identifiés comprenaient des kystes et des trophozoïtes de Nyctotherus sp. et d’Entamoeba sp., des trophozoïtes de trichomonades et des œufs d’oxyurides et de trichostrongylides. Les endoparasites provenant des examens post-mortem (n = 13) comprenaient des nématodes adultes et larvaires : Ozolaimus megatyphlon, Ozolaimus monhystera, Alaeuris travassosi, Atractis mega, et une espèce non identifiée d’Oswaldocruzia. Entamoeba spp. était plus probable chez les jeunes captifs des deux sexes que chez les adultes captifs ou sauvages des deux sexes ; Entamoeba spp. était plus probable chez les femelles adultes captives que chez les mâles adultes captifs ; les trophozoïtes de trichomonades étaient plus probables chez les iguanes adultes captifs et sauvages des deux sexes que chez les jeunes captifs des deux sexes ; et Nyctotherus spp. étaient plus probables chez les mâles juvéniles captifs que chez les mâles ou les femelles adultes captifs et plus probables chez les mâles adultes sauvages que chez les mâles juvéniles captifs. Les œufs de trichostrongylidés étaient plus probables chez les femelles sauvages adultes que chez les femelles captives adultes et plus probables chez les adultes captifs et sauvages des deux sexes que chez les jeunes captifs des deux sexes. Les œufs d’oxyuridés étaient plus probables chez les iguanes adultes captifs et sauvages des deux sexes que chez les jeunes captifs des deux sexes. Les iguanes bleus ont une variété d’endoparasites indépendamment de l’âge, du sexe, ou du statut captif ou sauvage, sans qu’aucun type ne soit trouvé exclusivement dans les populations captives ou sauvages. Les ectoparasites des adultes sauvages comprenaient des tiques adultes (Amblyomma torrei) et un seul acarien adulte (Hirstiella trombidiformis). Tous sont de nouveaux hôtes pour cette espèce et pour Grand Cayman. La connaissance du statut parasitaire des populations captives et sauvages est importante pour évaluer le risque relatif de l’introduction d’animaux captifs dans les populations sauvages.