Scott Weiland avait de la cocaïne, de l’éthanol et de la méthylènedioxyamphétamine, ou MDA, dans son organisme lorsqu’il est décédé le 3 décembre, a déclaré vendredi le médecin légiste du comté d’Hennepin. La mort de Weiland a été jugée comme une overdose accidentelle.
La MDA, plus connue sous ses noms de rue, Sally, Sass ou Sassafras, est moins courante aux États-Unis que la Molly, ou MDMA, mais elle est en fait antérieure à sa drogue sœur.
Les deux drogues libèrent les substances chimiques sérotonine, norépinéphrine et dopamine, et agissent comme des inhibiteurs de recapture, empêchant le cerveau d’arrêter le flux de ces substances chimiques. L’effet des deux est un high euphorique et affectueux.
La MDA est plus susceptible d’être trouvée sous forme de pilule, tandis que la MDMA est plus susceptible d’être trouvée sous forme de poudre. Le coût dans la rue des deux drogues est le même, et elles sont suffisamment similaires pour que la MDA soit parfois vendue comme de la MDMA, mais Sally produit un high sensiblement différent de celui de Molly.
La MDA est connue pour être plus stimulante et hallucinogène que la MDMA. Les utilisateurs de Sally rapportent plus d’effets visuels, comme des traceurs, un high corporel plus lourd et plus d’énergie que ce que l’on obtient en prenant de la Molly. Les utilisateurs ressentent un high plus empathique et plus « amoureux » avec la Molly qu’avec le Sally.
Selon Paul Dillon, de Drug and Alcohol Research and Training Australia, la MDA a été liée à certains décès, « généralement dus à des crises, une hyperthermie ou des problèmes cardiaques. »
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Weiland avait une maladie cardiaque, de l’asthme et des antécédents de toxicomanie, a noté le médecin légiste du comté d’Hennepin, des conditions qui peuvent avoir contribué à sa mort.
Le corps de l’ancien chanteur des Stone Temple Pilots et de Velvet Revolver a été retrouvé début décembre dans un bus de tournée à Bloomington, dans le Minnesota, où il devait donner un concert avec son nouveau groupe, les Wildabouts.