Le prochain album rock de Twiztid les fait remonter dans le temps

Twiztid video premiere 2020

Twiztid fait son propre truc depuis longtemps. Au fil des ans, le duo de rap composé de Jamie Madrox (Jamie Spaniolo) et Monoxide (Paul Methric) a évolué du hip-hop de film d’horreur qui les a fait connaître dans les années 90 jusqu’à l’accumulation d’un public culte dévoué et d’une entreprise de merchandising très prospère. Un exemple concret : Le groupe a rapidement épuisé sa série limitée de figurines Twiztid. Il s’agit de figurines de 6 pouces représentant Madrox et Monoxide, maquillés comme à leur habitude et armés de haches. Combien de groupes peuvent se vanter de cela ?

Au lieu de se reposer sur leurs lauriers, Twiztid a débité une quantité impressionnante de musique tout en testant les limites de leur son. Le groupe a sorti trois albums et un EP de remix des années 80 en 2020. Leur prochain disque, Unlikely Prescription, devrait sortir en juin. L’album est un détour improbable vers la musique rock, prenant les guitares distordues occasionnelles et les fioritures hard-rock de leurs disques précédents et les transformant en plat principal.

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Nous avons rencontré Madrox et Monoxide pour discuter du disque à venir, de leur rythme d’enregistrement effréné et de rocking hard.

Vous avez enregistré une tonne de nouvelle musique en 2020. Comment y êtes-vous parvenus malgré la pandémie de COVID-19 ?

JAMIE MADROX : Paul et moi avons tout un tas de beats et de trucs que nous avons acquis avant toute cette folie. Donc Dieu merci, nous avions ça pour nous occuper. Mais ce n’est pas la même chose que d’être en studio. Ce n’est pas la même chose que de traîner avec lui pendant qu’on l’écrit.

Avant que je sois testé positif, nous avions un régiment. On montait au studio à des jours différents. Heureusement, nous avons pu enregistrer autant de matériel que nous l’avons fait dans le temps que nous avions. Maintenant, on en est au point où on complète les chansons et on prend des notes. De sorte que lorsque nous retournerons en studio, nous pourrons finaliser la merde et la faire avancer pour l’album rock.

C’est l’un des moments particuliers où l’éthique de travail de Paul et moi a le mieux démarré pour nous. Parce que nous étions tellement en avance sur le jeu, il était plus facile de mettre des choses ensemble de la façon dont nous l’avions planifié, alors que d’autres personnes se seraient juste fermées.

Unlikely Prescription prend les fioritures hard-rock de votre son et les amplifie, les transformant en plat principal. En quoi le processus d’enregistrement de cet album a-t-il été différent de tous les autres ?

MONOXYDE : En y entrant, nous ne voulions pas être des poseurs dans la maison du rock. Nous allons vous montrer ce que nous pouvons faire. J’espère que c’est suffisant pour que vous compreniez qu’on n’est pas là juste pour un jour. On est des putains de rockeurs, mec !

MADROX : Jusqu’à présent, Freek Show était notre plus grande plongée dans le rock. Il a toujours été plus prédominant dans le rap. Changer cette dynamique et en faire un groupe à prédominance rock, ça renverse le scénario et ça rend les choses amusantes pour nous. On s’éclate quand on est en studio, à essayer de trouver comment faire des ponts, des breakdowns, des trucs comme ça, et à vibrer sur la musique. Nous faisons de la musique que nous aimons écouter, et je pense que c’est l’une des parties les plus amusantes.

MONOXIDE : C’est un processus d’apprentissage pour moi. Je n’écoutais pas beaucoup de musique rock, alors j’ai appris à écrire des chansons rock et des structures rock et à entendre un rythme complètement différent. Le rap est tellement contrôlé. Avec le rock, vous avez tellement plus de liberté pour explorer. Apprendre tout ça, c’est comme un tout nouveau jour. Une autre évolution. A la minute où tu restes stagnant, tu es fini.

MADROX : Embrasser ce style musical et le laisser entrer complètement a été une grosse affaire pour nous. Ca le rend amusant. Non pas que ce n’était pas amusant avant, mais c’est un plaisir retrouvé. J’ai parfois l’impression que ce sont les jeunes Jamie et Paul à nouveau, et que c’est ce que ça aurait été s’ils avaient fait de la musique différente.

MONOXIDE : Je pense que c’est une excellente représentation du genre, et nous en sommes fiers.

Quelles étaient certaines de vos influences pour Unlikely Prescription ?

MONOXIDE : Je suis un putain de grand fan de Rob Zombie. Peu importe ce qu’il ressent, ça sort. Un grand fan de Sully de Godsmack. La voix de ce type est géniale. J’étais un grand fan de Chester Bennington. Maintenant, on se faufile dans leur jardin. Je veux m’assurer qu’ils ne nous voient pas et qu’ils ne disent pas : « Putain, qu’est-ce que tu fais là, mec ? »

MADROX : Aussi, des trucs comme Black Sabbath. Je pense qu’il y a quelque chose à apprendre là-dessus sur la simplicité, où moins est plus. Si vous écoutez 13, ce dernier disque qu’ils ont fait, ils sont revenus à leurs racines, et c’est tellement moins mais grand et plein.

Quelles sont chacune de vos chansons préférées du prochain disque ?

MONOXIDE : « Corkscrew », c’est comme ça que je l’appelle.

MADROX : J’allais dire la même chose !

MONOXIDE : Je pense que c’est celle que les gens vont entendre et se dire : « Putain oui ! Putain, ils sont là pour rester ! »

MADROX : Je peux le décrire comme Resident Evil rencontre The Matrix avec des vampires et des putains de monstres, et il y a des fusillades. C’est 900 miles par minute, et ça vient vers vous, et vous êtes comme, « Oh mec, cette chanson est si bonne. »

Après avoir monté votre appareil aussi haut que possible, cliquez sur le lien pour « Perfect Problem » et obtenez votre première dose de Unlikely Prescription ci-dessous.

Note de la rédaction : Cet article a été modifié le 13 janvier avec une mise à jour de la date de sortie de juin 2021 pour le prochain album de Twiztid.