La gale

Si vous voyez un animal sauvage avec des plaques éparses de poils manquants, une queue fine ou glabre, des démangeaisons et surtout des yeux plissés, il a la gale. L’odeur est unique si vous êtes assez près. La gale est un acarien qui s’enfonce sous la peau et mord, provoquant une irritation et la chute des poils. Elle est généralement mortelle. En hiver, l’animal peut mourir de froid. Par temps chaud, il peut contracter des infections secondaires dues au grattage et peut mourir de faim car il ne peut plus voir pour chasser. Lorsqu’il meurt, il est généralement dépourvu de poils et émacié. Normalement, l’animal est évité par sa propre famille en raison de la propagation de la gale.

Il existe plusieurs types de gale, mais la plupart des réhabilitateurs de la faune voient la gale sarcoptique. La gale est facile à traiter avec le bon médicament, là où se trouve l’animal en plaçant le médicament dans la nourriture. Des personnes vigilantes ont très bien réussi à traiter un animal sauvage atteint de gale. La pâte d’ivermectine est un antiparasite efficace pour traiter la gale sarcoptique. Les gens donnent de l’ivermectine à leurs chevaux une fois par mois à titre préventif. Ce produit peut être acheté dans un magasin d’aliments pour animaux, chez votre vétérinaire sous forme injectable ou orale, ou en ligne. Une seringue permet de traiter un cheval de 1 320 livres, le dosage est donc délicat avec un animal plus petit comme un renard de 10 à 15 livres. Plus n’est pas mieux. L’animal peut être surdosé et devenir léthargique, ce qui est une sentence de mort dans la nature.

La première dose tue les acariens et la deuxième dose deux semaines plus tard tue les acariens qui éclosent des œufs. Des doses plus fréquentes ne sont d’aucune utilité et peuvent contribuer à un surdosage. Une troisième dose est optimale deux semaines plus tard pour être sûr que tous les acariens sont tués. Un vétérinaire connaissant bien le traitement des animaux sauvages peut vous aider à ce sujet. L’animal devra alors tenter sa chance en évitant l’endroit où il a contracté la gale en premier lieu.