Helen Beatrice May Fennell est née à Easebourne, au Royaume-Uni, en 1905. Elle a grandi à Londres, avec ses parents et son frère, Frank. Elle obtient un diplôme d’anglais à l’université de Londres en 1927.
Elle enseigne ensuite pendant trois ans en Inde, à l’école Mahbubia, une école pour filles à Hyderabad. Elle est ensuite venue vivre à Durban, en Afrique du Sud, vers 1930, où elle a rencontré et épousé le dentiste Billie Joseph.
Son service en tant qu’officier d’information et de bien-être dans la Women’s Auxiliary Air Force pendant la Seconde Guerre mondiale, et sa décision ultérieure de devenir un travailleur social, l’ont exposée à certaines des réalités de la vie sud-africaine.
Après la guerre, elle a pris un emploi au sein de la Garment Workers Union (GWU) et a subi l’influence de Solly Sachs, Johanna Cornelius et Anna Scheepers. Helen est membre fondateur de l’allié blanc du Congrès national africain (ANC), le Congrès des démocrates (COD), et secrétaire nationale de la Fédération des femmes sud-africaines (FEDSAW) dans les années 1950.
En 1955, elle est l’un des leaders qui lisent les clauses de la Charte de la liberté au Congrès du peuple. La Marche des femmes du 9 août 1956 a été l’un des moments les plus mémorables de son illustre carrière politique, car elle était l’une des principales organisatrices de la manifestation.
Arrêtée pour haute trahison en décembre 1956, et interdite de séjour en 1957, la vie d’Helen devient une longue saga de persécutions policières. Elle fut la première personne à être assignée à résidence en 1962, et elle survécut à plusieurs tentatives d’assassinat, y compris des balles tirées à travers la fenêtre de sa chambre tard dans la nuit et une bombe câblée à sa porte d’entrée.
Joseph fut diagnostiqué avec un cancer en 1971, et ses ordres d’interdiction furent levés pour une courte période avant d’être rétablis pour deux ans en 1980.
Joseph est décédée le 25 décembre 1992 à Johannesburg.
Helen Joseph a reçu la plus haute récompense de l’ANC, la médaille Isitwalandwe/Seaparankoe pour son dévouement à la lutte de libération en tant que symbole de défi, d’intégrité et de courage.