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So You Want to Burn on the Playa?

Vous allez au Burning Man cette année, et vous avez décidé de créer quelque chose – un abri, une installation artistique, ou autre. Comme la plupart des gens, vous travaillez avec les matériaux à portée de main ou ceux que l’on peut obtenir gratuitement ou à bas prix. Et, comme d’autres, vous avez décidé que votre œuvre ne fera probablement pas le voyage de retour avec vous car vous prévoyez de la brûler pendant la semaine. Vous êtes fatigué, béat, pressé de partir, et votre camion a l’air bien rempli. Et puis, ça s’appelle BRÛLER l’homme, non ? La vérité est que la politique la plus efficace est de transporter votre pièce. Remettre votre structure dans le camion prend beaucoup moins de temps que d’attendre qu’elle brûle dans la plate-forme de combustion, que les cendres refroidissent, puis de les retirer. Emporter votre œuvre avec vous permet également de réduire la quantité de toxines produites. Si vous devez absolument brûler votre art avant de partir, il y a quelques choses que vous devez savoir, notamment comment brûler de manière écologique, et les problèmes de santé inhérents au brûlage.

Tips et conseils

1. Ne brûlez pas de matériaux toxiques

   Le plus important est de ne pas brûler de matériaux toxiques. Cela inclut les matériaux peints, les plastiques, le PVC, les canapés, les tapis, les moquettes ou les articles de décoration. Le contreplaqué traité n’est PAS bon à brûler, pas plus que les panneaux composites. Apprenez-en plus ci-dessous dans la Foire aux questions.

2. Compenser votre brûlage avec des crédits carbone

   Vous pouvez compenser les émissions environnementales de votre brûlage en calculant ses émissions, et en achetant des compensations carbone sous forme de crédits carbone. Pour en savoir plus, consultez le site www.coolingman.org.

3. Ne brûlez PAS sur la surface de la playa

   Ne brûlez jamais directement sur la playa ! Les incendies construits à la surface de la playa créent une cicatrice de brûlure ou une plaque de sédiments de playa décolorés et durcis qui, sans aide, prennent des années à se rétablir complètement. Pour les restaurer manuellement, il faut passer de nombreuses heures à ramasser les résidus à la main (principalement des bouteilles, des clous et des vis cassés), à briser la couche durcie par le feu et à revenir l’année suivante (après la saison des pluies) pour un nouveau traitement. Nous travaillons encore sur des dizaines de ces résidus provenant des événements des années précédentes ; notre objectif est de ne pas en créer de nouveaux ! Les cendres et la suie, qui peuvent être dispersées par le vent ou lessivées par l’eau, contiennent des contaminants toxiques. Ces toxines seront ensuite lessivées de toute cendre restant sur le site. Cela pourrait conduire à la contamination des eaux de surface ou des eaux souterraines, et incontestablement à la contamination du sol. Pour brûler sans laisser de cendres ou de cicatrice de brûlure, les feux doivent être élevés, piquetés, surveillés et nettoyés. Apprenez à construire une plate-forme de brûlage.

4. Utiliser les plates-formes de brûlage publiques

   Si vous créez une grande pièce qu’il n’est pas pratique d’élever ou d’isoler de la playa, vous pouvez envisager de la démonter plutôt et de brûler une partie symbolique à l’une des plates-formes de brûlage publiques, qui sont situées aux extrémités de chacune des rues radiales de la ville, de l’autre côté de l’Esplanade.

Frequently Asked Questions

Quelles sont les toxines produites par le brûlage ?

Brûler des matériaux de construction comme le PVC, les barres d’armature et le plastique, ou de vieux canapés et des objets décoratifs peut poser un sérieux risque pour l’environnement et la santé lorsqu’ils brûlent.Afin d’avoir une bonne idée des toxines produites lorsque des articles comme ceux-ci sont brûlés, nous avons examiné la production de toxines provenant d’incendies de construction accidentels et du brûlage à l’air libre de déchets ménagers.Selon une étude réalisée par le College of Agricultural Sciences de Penn State, les feux de déchets ménagers à ciel ouvert brûlent à basse température et peuvent produire des émissions de particules, des vapeurs de métaux lourds, des gaz acides et d’autres polluants. La plupart sont hautement toxiques et certains peuvent causer le cancer.

Contrairement aux déchets incinérés, le feu dans un baril ou un tas ne brûle pas assez fort pour détruire les substances toxiques libérées par les matériaux en combustion. Comme il n’existe aucun dispositif de protection pour capturer les toxines libérées dans la fumée, elles sont libérées sous une forme concentrée au niveau du sol où elles sont facilement inhalées. Une étude menée par l’Agence américaine de protection de l’environnement montre que chaque livre de déchets brûlée dans un baril émet 40 fois plus de particules que si cette même livre de déchets était brûlée dans un incinérateur à haute température avec des contrôles de pollution de l’air.

Une autre préoccupation principale est la production de dioxine et de furane. La dioxine est l’un des produits chimiques les plus toxiques connus de l’homme ; la combustion d’ordures ménagères communes à basse température peut former ces composés, qui sont tous deux cancérigènes. Le benzopyrène est un autre cancérigène puissant produit par les feux à basse température. La fumée de feu ouvert contient 70 parties par million de benzopyrènes cancérigènes, soit environ 350 fois plus que la fumée de cigarette. Des études sur les incendies de construction mettent en évidence un autre risque majeur lié à la combustion sur les aires de jeux.

Le PVC – le matériau de choix pour la construction des aires de jeux – est très dangereux pour la santé des personnes et pour l’environnement lorsqu’il brûle. Le PVC est l’un des pires contrevenants en ce qui concerne les substances toxiques. Le PVC peut émettre du chlorure d’hydrogène hautement corrosif et toxique lorsqu’il brûle. Il est également une source de dioxine et de gaz phosgène lorsqu’il est brûlé à des températures inférieures à la combustion complète. Par coïncidence, le phosgène, un gaz inodore qui peut endommager les poumons, est l’une des substances utilisées dans les guerres chimiques. On a constaté que des échantillons de suie prélevés dans des incendies de bâtiments contenant du PVC qui ont brûlé contenaient des dioxines en très forte concentration. La suie ne représente toutefois qu’une petite partie du problème : plus de 90 des dioxines produites lors d’un incendie de structure se retrouvent en phase gazeuse et s’échappent dans l’atmosphère. Pour ces raisons, le PVC ne doit jamais être brûlé. Veuillez vous assurer que tout ce qui doit être brûlé ne contient pas de PVC.

Quels sont les articles que l’on peut brûler sans danger ?

En réalité, il n’existe pas de matériaux que l’on peut brûler sans danger. Tout émet un large éventail de toxines, certaines plus directement mortelles que d’autres. Même le bois ordinaire, non traité, contient plus de 100 produits chimiques ou composés différents lorsqu’il est brûlé. Certains de ces composés sont extrêmement toxiques et cancérigènes. Le cancer de la peau chez les ramoneurs a été lié à la suie dès 1775. Si vous avez l’intention de brûler un objet, certains matériaux sont à éviter absolument. En voici quelques-unes :

• PVC
• pneus
• colles
• bois traité
• plastiques
• traverses de chemin de fer
• murs secs
• caoutchouc
• asphalte
• peinture, en particulier les peintures à base de plomb et à base d’huile – utilisez des peintures à base d’eau chaque fois que possible
• combustible et lubrifiants pétroliers
• papier goudronné

Qu’est-ce que je peux brûler alors ?

Si vous allez brûler un objet, espérons qu’il a été construit dans ce but (et dans la liste ci-dessus). Ne brûlez rien qui soit toxique. C’est dangereux pour vous, votre voisin et l’environnement. Enlevez la moquette, le plastique, les gros meubles et les objets décoratifs avant de les brûler afin de minimiser la quantité de toxines libérées. Apportez une pelle et des contenants adéquats pour transporter vos cendres et vos débris avec vous.