Bourdon arboricole

À cette époque de l’année, nous recevons régulièrement des appels de membres du public inquiets au sujet d’essaims d’abeilles autour des maisons qui semblent trop gros et trop poilus pour être des abeilles domestiques.

Faits rapides

Nom latin : Bombus hypnorum

Caractéristique notable : Bourdon noir avec queue blanche et thorax roux

Rarité au Royaume-Uni : Rare / Commun

Où au Royaume-Uni : Angleterre, Écosse et Pays de Galles

Ce comportement inhabituel s’avère généralement être notre plus récente arrivée de bourdons, le bourdon arboricole (Bombus hypnorum).

Le bourdon arboricole n’est arrivé au Royaume-Uni qu’en 2001 et s’est ensuite rapidement répandu vers le nord, il a été enregistré pour la première fois en Écosse en 2013. Ce bourdon se porte très bien au Royaume-Uni. C’est une espèce généraliste, ce qui signifie qu’il se nourrit d’un large éventail de fleurs bien qu’il soit particulièrement friand de framboises et de mûres, ce qui fait des jardins et des jardins familiaux de grands endroits pour les voir.

Haute vie

Cette abeille adaptable est la plus arboricole de tous les bourdons et fera son nid dans des nichoirs à oiseaux abandonnés ou des cavités de toit vides. Cependant, on peut en trouver qui nichent en bas dans de vieux nids de souris ou même dans le duvet des tuyaux de ventilation des sèche-linge. Un membre du personnel de Buglife a trouvé un nid dans sa pelouse – manifestement personne n’avait dit à cette colonie particulière qu’elle était censée être des bourdons arboricoles !

Surveillance

Les bourdons arboricoles ne sont pas particulièrement agressifs, bien qu’ils soient susceptibles de défendre leur nid s’ils se sentent menacés. Nous recevons un certain nombre d’appels au cours des mois de mai et juin en raison d’une activité inhabituelle du nid – des nuages d’abeilles  » grouillant  » à l’entrée du nid. Ce comportement peut durer toute la journée, et peut impliquer un certain nombre d’abeilles.

Mais ne paniquez pas ! Il s’agit en fait de ce qu’on appelle la  » surveillance du nid  » et ce sont les mâles fringants qui traînent dans les parages. Les bourdons mâles ne peuvent pas piquer car ils n’ont pas de dard (les dards sont des tubes de ponte modifiés appelés ovipositeurs que seules les femelles possèdent évidemment).

Les mâles attendent juste que les reines vierges émergent et une fois qu’elles le font, les mâles tenteront de s’accoupler avec elles, tombant très souvent au sol pendant le processus. Une fois les reines accouplées, elles se nourrissent et trouvent un lieu d’hibernation, prêtes à fonder une nouvelle colonie l’année suivante. Ces pollinisateurs fantastiques ne semblent pas nuire à notre faune indigène et ils sont vraiment merveilleux à observer en vol.