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Rédacteur en chef.En chef : C. Michael Gibson, M.S., M.D.

En biologie cellulaire et en physiopathologie, l’adaptation cellulaire fait référence aux changements effectués par une cellule en réponse à des changements environnementaux défavorables. L’adaptation peut être physiologique(al) (normale) ou pathologique(al) (anormale). Cinq grands types d’adaptation sont l’atrophie, l’hypertrophie, l’hyperplasie, la dysplasie et la métaplasie.

L’atrophie est une diminution de la taille des cellules. Si un nombre suffisant de cellules d’un organe s’atrophie, l’organe entier diminuera en taille. L’atrophie du thymus au cours du développement humain précoce (enfance) est un exemple d’atrophie physiologique. L’atrophie des muscles squelettiques est une adaptation pathologique courante à la désuétude des muscles squelettiques (communément appelée « atrophie de désuétude »). Les tissus et les organes particulièrement sensibles à l’atrophie comprennent le muscle squelettique, le muscle cardiaque, les organes sexuels secondaires et le cerveau.

L’hypertrophie est une augmentation de la taille des cellules. Si suffisamment de cellules d’un organe s’hypertrophient, l’organe entier le fera aussi. Le cœur et les reins ont une susceptibilité accrue à l’hypertrophie. L’hypertrophie implique une augmentation des protéines intracellulaires plutôt que du cytosol (liquide intracellulaire). L’hypertrophie peut être provoquée par des signaux mécaniques (par exemple, l’étirement) ou trophiques (par exemple, des facteurs de croissance). Un exemple d’hypertrophie physiologique est celui du muscle squelettique lors d’un exercice de musculation soutenu. Un exemple d’atrophie pathologique est dans le muscle cardiaque à la suite d’une hypertension.

L’hyperplasie est une augmentation du nombre de cellules. Elle est le résultat d’une augmentation de la mitose, ou division cellulaire. Les deux types d’hyperplasie physiologique sont compensatoires et hormonaux. L’hyperplasie compensatoire permet la régénération des tissus et des organes. Elle est fréquente dans les cellules épithéliales de l’épiderme et de l’intestin, les hépatocytes du foie, les cellules de la moelle osseuse et les fibroblastes. Elle se produit dans une moindre mesure dans les cellules des os, du cartilage et des muscles lisses. L’hyperplasie hormonale se produit principalement dans les organes qui dépendent des œstrogènes. Par exemple, les cellules utérines, dépendantes des œstrogènes, subissent une hyperplasie et une hypertrophie après une grossesse. L’hyperplasie pathologique est une augmentation anormale de la division cellulaire. Une hyperplasie pathologique courante chez les femmes se produit dans l’endomètre et est appelée endométriose.

La dysplasie fait généralement référence à des changements anormaux dans la forme, la taille et/ou l’organisation cellulaire. La dysplasie n’est pas considérée comme une véritable adaptation ; on pense plutôt qu’elle est liée à l’hyperplasie et on l’appelle parfois  » hyperplasie atypique.  » Les tissus sujets à la dysplasie comprennent les épithéliums cervical et respiratoire. La dysplasie se produit souvent à proximité de cellules cancéreuses, et elle peut être impliquée dans le développement du cancer du sein.

La métaplasie se produit lorsqu’une cellule différenciée d’un certain type est remplacée par un autre type de cellule, qui peut être moins différencié. Il s’agit d’un processus réversible dont on pense qu’il est causé par la reprogrammation des cellules souches. Les cellules souches se trouvent dans les épithéliums et le mésenchyme embryonnaire du tissu conjonctif. Un exemple frappant de métaplasie concerne les changements associés aux voies respiratoires en réponse à l’inhalation d’irritants, comme le smog ou la fumée. Les cellules bronchiques passent d’un épithélium cylindrique cilié sécrétant du mucus à un épithélium squameux non cilié incapable de sécréter du mucus. Ces cellules transformées peuvent devenir dysplasiques ou cancéreuses si le stimulus (par exemple, la cigarette) n’est pas supprimé.