Abondance de poissons herbivores

Les poissons herbivores sont des poissons qui mangent des végétaux.Le poisson-chirurgien et le poisson-perroquet sont deux exemples MAR familiers, souvent vus en train de brouter et de gratter les algues des récifs.

L’herbivorie est l’un des processus les plus importants pour maintenir l’équilibre écologique sur le récif méso-américain. Là, les principaux herbivores sont les oursins Diadema (F12) et les grands (>30 cm) poissons phytophages. En broutant les algues non encroûtantes, ces herbivores aident à contrôler les algues, ce qui aide les coraux à croissance lente à se disputer l’espace limité du récif.

Une modification des taux d’herbivorie – due, par exemple, à undéclin de l’abondance des herbivores – peut rapidement entraîner des changements dramatiques dans l’apparence et la fonction du récif. Si les mangeurs d’algues sont trop peu nombreux, les récifs autrefois dominés par des coraux colorés peuvent être rapidement envahis par des algues à croissance rapide et floue.

L’abondance des poissons herbivores dépend en
partie de l’abondance et de l’efficacité de leurs prédateurs. Pour certaines espèces, comme le plus grand poisson perroquet (poisson perroquet arc-en-ciel), leur abondance dépend également de la disponibilité des mangroves (S12) pour un habitat de nurserie critique.

Un point fort de cet indicateur est qu’il est réactif aux mesures de gestion. Par exemple ,si la pression de pêche (une forme de pression de prédation) diminue,une augmentation de l’abondance des poissons sera observée (toutes choses égales par ailleurs).

Nous recommandons de suivre la composante poisson de l’herbivorie en comptant les poissons perroquets et les poissons chirurgiens. Mesurer directement les taux d’herbivorie est moins pratique,donc
la prochaine meilleure chose est de compter les poissons.

Un signe prometteur de rétablissement des récifs Benchmark serait une biomasse régionale de 2500 g/m2 pour les poissons perroquets et les poissons chirurgiens combinés. En 1999-2000:9

  • La moyenne régionale était de 2110 g/m2 (33% de la moyenne
    des Caraïbes).
  • Au Mexique,le mélange était (en termes de biomasse)
    50% de poissons perroquets et 50% de poissons chirurgiens ; au Belize,70%
    de poissons perroquets et 30% de poissons chirurgiens

Au niveau de nombreux récifs,on trouve peu de poissons herbivores de plus de 20cm de long9.