Vous l’aurez entendu un million de fois auparavant : porter un FPS pour le visage tous les jours est la clé d’une peau saine – et d’apparence saine. Un bon écran solaire bloque les effets nocifs des rayons UVA et UVB du soleil, qui font des ravages sur la santé de notre peau et de ses cellules, entraînant une diminution du collagène et de l’élasticité, des ridules, de la pigmentation et un risque accru de cancer de la peau si un FPS n’est pas utilisé.
Historiquement, les FPS étaient collants et gras, prompts à obstruer les pores, et enclins à donner une teinte grise aux teintes de peau plus foncées. La bonne nouvelle, c’est qu’aujourd’hui, grâce à des formules nettement améliorées et à des technologies innovantes, il existe de nombreux écrans solaires pour le visage qui protègent votre peau tout en étant agréables à utiliser. Recherchez des formules qui offrent une protection à la fois contre les UVA et les UVB (pour en savoir plus sur la protection solaire, cliquez ici), un FPS 30 minimum et une formule adaptée aux besoins spécifiques de votre peau.
Un autre facteur à prendre en compte dans votre sélection de crème solaire est son effet sur l’environnement. Alors que la science autour de la façon exacte dont la crème solaire est dommageable pour nos océans n’est pas concluante, quels ingrédients devrions-nous rechercher pour faire le meilleur choix possible ? Nous parlons au professeur Cinzia Corinaldesi, biologiste marin de l’Università Politecnica delle Marche, et au Dr Anjali Mahto, dermatologue consultant chez Skin55, pour un guide en cinq étapes.
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Éviter l’oxybenzone et l’octinoxate
Les principaux produits chimiques à surveiller sont l’oxybenzone et l’octinoxate, qui sont couramment utilisés dans les écrans solaires pour absorber la lumière UV. « Nous avons démontré que l’oxybenzone, l’octinoxate et l’enzacamène provoquaient un blanchiment complet des coraux, même à de très faibles concentrations », explique le professeur Corinaldesi. L’octocrylène est un autre produit chimique potentiellement dangereux pour la vie marine. Le laboratoire environnemental Haereticus a dressé une liste pratique des ingrédients que nous devrions essayer d’éviter.
« Certains filtres organiques ont été identifiés dans les sources d’eau du monde entier et il semble qu’ils ne soient pas facilement éliminés par les techniques courantes de traitement des eaux usées », ajoute le Dr Mahto. « Beaucoup de ces filtres ont également été trouvés dans diverses espèces de poissons dans le monde entier – l’impact de cela est incertain sur la chaîne alimentaire. »
Optez plutôt pour un écran solaire minéral
Les écrans solaires minéraux, qui contiennent généralement de l’oxyde de zinc et du dioxyde de titane, sont considérés comme moins nocifs pour les récifs coralliens par rapport à leurs homologues chimiques. « Les écrans solaires minéraux reposent sur des filtres inorganiques, qui forment une barrière physique à la surface de la peau », explique le Dr Mahto.
Il convient toutefois de rappeler que certaines recherches suggèrent que l’oxyde de zinc peut également représenter un danger pour la vie marine. « Nos études indiquent que les nanoparticules d’oxyde de zinc sont très nocives pour les organismes marins », déclare le professeur Corinaldesi, mais ajoute que le dioxyde de titane avec des revêtements de surface – comme on en trouve dans le SPF 30 sans parfum de Green People – « a un impact beaucoup plus faible sur les récifs coralliens ».
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Recherchez des non-nanoparticules
La taille des particules compte aussi. Alors que les nanoparticules peuvent être absorbées par les récifs coralliens, la recherche suggère que les non-nanoparticules plus grandes (une étiquette que vous verrez sur les lotions) sont meilleures pour l’environnement. Ren’s Clean Screen Mineral SPF 30 utilise de l’oxyde de zinc non nanométrique, tandis que les écrans solaires de Stream2Sea contiennent de l’oxyde de titane non nanométrique. « Les consommateurs devraient rechercher des écrans solaires qui utilisent des non-nanoparticules, car les nanoparticules de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc devraient être plus nocives pour les organismes marins que les non-nanoparticules », explique le professeur Corinaldesi.
Lire au-delà des étiquettes « reef-safe » ou « ocean-safe »
L’augmentation de la demande d’écrans solaires écologiques signifie que beaucoup de marques commercialisent maintenant leurs produits comme « reef-safe » ou « ocean-safe ». Cela signifie généralement qu’ils ne contiennent pas d’oxybenzone et d’octinoxate – les deux produits chimiques interdits dans les crèmes solaires par des pays comme Hawaï – mais ils peuvent encore contenir d’autres produits chimiques figurant sur la liste du Haereticus Environmental Laboratory qui sont potentiellement dangereux pour l’environnement. « Les consommateurs devraient vérifier les ingrédients sur l’étiquette des produits », commente le professeur Corinaldesi.
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N’oubliez pas l’emballage
Au delà des ingrédients de la crème solaire, il est important de considérer également l’emballage, les bouteilles de crème solaire jetées contribuant, en partie, aux 8 millions de tonnes de plastique qui finissent dans nos océans chaque année. Des marques telles que Green People utilisent des emballages recyclables à base de plantes, fabriqués à partir de canne à sucre ; une option beaucoup plus écologique par rapport aux conteneurs en plastique traditionnels.
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